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· POLITIQUE

*La présidence de la CIRGL n’est pas une fin en soi, mais un devoir supplémentaire dans une bataille qui se joue à plusieurs niveaux*

Un briefing presse s'est tenu ce lundi 17 Novembre 2025 à la radio télévision nationale congolaise dans le studio maman angebi, dont le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick MUYAYA KATEMBWE a reçu 'e ministre de l'intégration régionale, Floribert ANZULUNI. Devant les professionnels de médias, le thème a tourné sur : Enjeux de la tenue à Kinshasa du IX ème sommet des Chefs d'États de la Conférence internationale sur la région de Grand Lacs (CIRGL).

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Commencé avant tout par remercier les léopards de la RDC pour leur qualification aux barrages intercontinentaux, le ministre de la communication et médias, Patrick MUYAYA est revenu sur le mot d'encouragement et de félicitations du Chef de l'État aux joueurs de l'équipe nationale au stade de Martyrs de la Pentecôte où il leurs avait reçu.

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Pour l'inviter, le ministre de l'intégration régionale, Floribert ANZULUNI, dans ces mots introductifs, a d'abord pris quelques minutes pour expliquer la mission principale de son ministère qui joue stratégique dans l'économie régionale, en s'appuyant aussi plus du côté diplomatie envie d'amener la paix dans la région. Entrant dans le vif du sujet, le ministre Floribert ANZULUNI sur la question de la tête de la CIRGL, une plateforme permanente qui règle des conflits dans la région de Grand Lacs donc la RDC doit piloter pour une durée de deux ans, précédent l'Angola, que « Ce que veut la RDC, c’est de voir la CIRGL être plus dynamique pour jouer pleinement son rôle et constituer un cadre de solidarité plus fort ».

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L’ enjeu est d’autant plus immense qu’il ne se limite pas à la sécurité. Les discussions portaient aussi sur l’intégration économique, le renforcement des infrastructures régionales, l’assainissement des chaînes d’approvisionnement et la mobilité commerciale, la paix doit être accompagnée, structurée et financée.

Pour Kinshasa, espère transformer ce mandat en tremplin diplomatique. L’État congolais dit privilégier « les outils diplomatiques pour mettre fin au conflit », tout en restant ferme face aux violations de souveraineté.

Pour la RDC, présider la CIRGL c’est aussi consolider sa place dans la région, parler d’égal à égal avec ses voisins et peser davantage dans les orientations de paix et de développement. Sans triomphalisme, mais avec lucidité.

Dans ce nouveau rôle, il y a une opportunité : celle de transformer une tribune politique en instrument stratégique, de porter la voix des populations meurtries tout en tentant de rapprocher les positions. Et cela, au fond, relève déjà d’un pari historique.

*Josué Ntumba*

*Horizon plus consulting*

Horizon Plus Consulting